Vivre à hauteur d’enfant

« Le monde de demain, quoi qu’il advienne nous appartient ». Cette phrase, sans doute chantée par leurs parents, les enfants de Lomme peuvent en faire leur slogan. C’est pour leur permettre de grandir et vivre dans une ville qui s’est adaptée aux enjeux climatiques et sociaux que la politique de TransitionS est à l’œuvre. 

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Mais les enfants ne sont pas que les adultes de demain. Ils sont aussi des acteurs du monde d’aujourd’hui, avec leurs idées, leurs projets et leurs besoins propres. C’est pourquoi il est nécessaire pour les adultes d’écouter et de prendre en compte la parole des plus jeunes. Ce n’est pas forcément simple mais c’est la condition pour permettre à toutes et tous de vivre pleinement dans Lomme, une ville qui cherche à se mettre à hauteur d’enfant.

C’EST LA RENTRÉE !

Le 4 septembre, la vie reprend autour des 15 écoles maternelles et élémentaires de notre commune. C’est le temps des retrouvailles, des découvertes. C’est aussi le temps de faire toujours plus attention pour les automobilistes ! Les enfants viennent souvent à pied, en trottinette et à vélo et c’est une bonne chose pour leur autonomie, leur santé et pour limiter les rejets d’émissions polluantes. Vive les mobilités actives ! 

Mais quand on mesure 1m20, on ne vit pas la ville de la même façon qu’un adulte. Les voitures sont plus grandes que nous, la vitesse et les distances ne sont pas perçues de la même façon. C’est le rôle des adultes de faire attention ! Les abords des écoles appartiennent aux écoliers, c’est pour cela que des fermetures de rues ont été mises en place. Les rues aux écoliers permettent d’entrer et de sortir plus sereinement de l’école, de continuer le jeu et de reprendre plus tranquillement son chemin. Elles sont une extension de la cour, brisent la frontière entre le dedans de l’école et le dehors de la rue. Dans la ville, les enfants doivent partout avoir leur place.

Ces lieux, ces attentions, ces moments sont des demandes des enfants eux-mêmes. Il n’y a pas d’âge pour donner son avis et, tout comme celui de chaque citoyen, il doit être entendu et pris en compte dans la réflexion commune. A Lomme, leur parole permet d’imaginer, de concevoir les cours végétalisées, ces espaces de fraicheur mais qui sont aussi conçus pour des temps de jeux accessibles à toutes et à tous. L’an dernier, au sein de l’école Blum, des ateliers, animés par l’association Récréations Urbaines, ont permis de travailler sur les envies, les besoins, les réalités qui s’imposent à tous, aux enfants comme aux adultes. On y a parlé d’ombre, des envies de courir, de s’asseoir, de repos, de comment organiser l’espace pour que chacun y trouve son compte. Les animateurs ont aussi expliqué les réalités concrètes, de ce qu’il est budgétairement possible de faire ou non, afin d’imaginer des projets réalisables. 

Cette participation se déploie au-delà des écoles. Les conceptions des jardins Rosa-Parks ou du futur Parc des Rives de la Haute-Deûle pour lesquels les enfants ont inventé des cabanes, des jeux et des lieux d’observations, sont le fruit de la participation des enfants. 

Être un enfant, c’est déjà être un citoyen qui peut prendre la parole en tant que tel. Il existe des lieux, des espaces pour se faire entendre, comme les conseils d’enfants dans les écoles, dans lesquels la direction réunit des délégués, élus pour porter la parole collective. A l’occasion de la dernière Semaine des Transitions, une COP 23 (conférence sur le changement climatique) a été mise en place à l’Hôtel de Ville. Elle a réuni des collégiens, éco-délégués, et leur a permis non seulement d’amplifier leur prise de conscience quant à l’impact des transformations du climat, mais aussi de construire des scénarios de solutions. Un bel exercice démocratique qui devrait inspirer beaucoup d’adultes qui fréquentent les sommets internationaux !

Transformer la ville pour les enfants

Les écoles lommoises sont les lieux de tous les apprentissages. Ceux du savoir académique tout d’abord, favorisés par le matériel moderne installé dans les classes mais aussi par la prise en charge du « cartable », avec la mise à disposition des fournitures de base (stylos, cahiers) pour l’année. Un engagement volontariste pour lutter contre les inégalités (et aussi réduire le gaspillage). 

Ce sont aussi des bâtiments, qui font l’objet de travaux réguliers, avec un triple objectif : moderniser, végétaliser, apaiser. Ainsi, la cour de l’école Léon-Blum est en pleine métamorphose à l’occasion de cette rentrée. Le goudron, qui était jusque-là très présent, comme dans beaucoup de cours d’écoles construites il y a une cinquantaine d’années, est retiré pour laisser la place à une cour végétalisée. Après Paul-Langevin, Salengro, Defrenne, c’est une nouvelle cour qui laissera plus de place à la nature, à la fraicheur et à des formes de jeux pour toutes et tous. 

Cette végétalisation concerne aussi la cour de l’école maternelle Paul Bert, voisine. Un double projet doté d’un budget de 200 000 euros. 

Les travaux ne sont pas tous visibles, ils ont aussi pour but d’améliorer la vie quotidienne des élèves. Ainsi les sanitaires de l’école George Sand sont entièrement refaits, soit 110 000 euros de travaux. Une réfection qui est aussi intervenue à l’école Jean-Minet, pour un budget de 55 000 euros. La BCD, la Bibliothèque Centre Documentaire de l’école La Fontaine, cet espace de calme et de lecture, est-elle dotée d’un nouveau plafond. 

La rue Victor-Hugo

Promis par Olivier Caremelle, maire de Lomme, au printemps dernier, les travaux de la rue Victor-Hugo ont bien avancé cet été, entrainant quelques complications pour les usagers des transports en commun. Ces importants travaux ont pour objectif de ralentir la vitesse de la circulation en surélevant et végétalisant les carrefours.

Les enfants qui se rendent à l’école Salengro comme à la ludothèque des Tisserands par exemple, seront les premiers bénéficiaires de cet aménagement d’ampleur, qui répond à leur demande et qui constitue une étape supplémentaire pour construire une ville où les enfants ont toute leur place.


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