MONSIEUR LE PRESIDENT

Alain Bollengier a pris sa retraite de bénévole, après de nombreuses années dans différentes associations de la ville. Un parcours au service du chant, du tennis ou encore du tir à l’arc !

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Né dans la rue Anatole France en septembre 1945, Alain a connu l’ancienne école Voltaire-Sévigné, en bois. Après le certificat d’études, il commence à travailler le jour de ses 14 ans dans une entreprise de métallurgie. Au cours de sa carrière professionnelle, il sera chauffeur, préparateur ou contremaitre, dans la tôle, le vin ou la boulangerie industrielle. En 1982, il entre à la Communauté Urbaine, en tant que mécano. A cette époque, ses enfants ont déjà grandi et il trouve un peu de temps pour des activités personnelles. Depuis 2 ans, il a entamé son parcours associatif au sein de la chorale « Les Mésanges Lommoises ». 

Au départ, il y a eu l’envie de participer à un voyage en Autriche. Le voyage n’aura finalement jamais lieu mais Alain chantera pendant 25 ans avec les Mésanges. Et pas seulement puisqu’il en sera aussi régisseur puis président. S’il a fait un peu de sport dans son enfance, « de la gym à la Jeunesse du Marais mais je n’étais pas très bon » et à un moment de sa vie professionnelle quand son entreprise proposait un après-midi d’activités physiques par semaine, il s’y met vraiment à la fin de la trentaine, d’abord par la pratique du vélo « en pratique libre, surtout avec mon frère ». En 1988, son fils se décide à pratiquer le tennis à l’OSML et Alain le suit, à la découverte d’un sport qu’il doit apprendre !
« Pendant un an, j’ai pris des cours. Puis, j’ai commencé à donner un coup de main, donner des conseils aux gens pour leur échauffement, à aider ceux qui m’ont appris le jeu. Je suis ensuite rentré au comité directeur en tant que secrétaire et, en 1997, en tant que président, et ça aura duré 26 ans ! »

En parallèle, au moment de son départ en retraite, il découvre le tir à l’arc et, sans jamais avoir pratiqué, se met en tête de créer
un club « parce que j’en avais envie, et je n’étais pas seul ! On a réussi et j’ai pu m’épanouir dans ce sport magnifique. Le tir à l’arc, c’est un moment à soi, de respiration, de concentration. Ça m’a beaucoup aidé à certains moments plus difficiles de ma vie ».

Aujourd’hui, la vie de président est presque finie. Presque car il reste des années d’archives et de papiers à classer et à transmettre. Et une idée en tête, celle d’ouvrir un club de padel chez sa fille, vers St-Amand-les-Eaux. Un président ne reste jamais inactif très longtemps.


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