Un défi pour les fêtes

Noël est pour beaucoup une période de joie, de retrouvailles et d’échanges de cadeaux. Une période qui se vit autour de tables pleines, avec des sapins entourés de cadeaux, le plaisir de se voir alors que l’on habite parfois loin les uns des autres. 

Avant de la préparer, prenons conscience de notre impact et imaginons des solutions.

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Toute cette joie est aussi source d’excès, de gaspillage, de déchets et d’émissions de CO2. De plus en plus de familles imaginent des fêtes plus sobres mais tout aussi heureuses, plus respectueuses du monde mais promesses de futurs moments de partage. 

Bonnes fêtes !

En France, chaque année à la fin décembre, ce sont près de 370 millions de cadeaux qui sont échangés. En moyenne, chaque adulte en reçoit 4,5, les enfants plus de 10. Vêtements, jouets, outils électroniques sont parmi les présents qui émettent le plus de CO2 et sont une grande source de pollution. Et si on imaginait un Noël différent ?

La question des cadeaux

Pas de Noël sans paquet à déballer pour découvrir un objet qui va ensuite nous accompagner longtemps. Plutôt qu’enlever du scotch, on peut imaginer dénouer un tissu, sur le modèle de l’emballage japonais du furoshiki, ou une ficelle que l’on peut réutiliser. Cela a peu d’impact sur nos émissions mais ça donne le ton et c’est joli ! 

Quel que soit l’emballage, il y a de fortes chances qu’on y trouve un vêtement, il représente 40% des cadeaux chaque année.  Le ticket moyen est de 20€ mais les 1 000 tonnes d’équivalent CO2 qui sont rejetées à cette occasion coûtent bien plus cher. 

Parmi les pistes proposées, la plus facile à mettre en place est de réduire le nombre de cadeaux. Pour les adultes, pourquoi ne pas organiser un Noël canadien, aussi connu sous l’appellation « Secret Santa ». Le principe ? Chaque adulte tire un autre au sort et lui offre un cadeau. L’intérêt ? Changer un peu les habitudes, faire une surprise, faire un choix avec plus d’attention, baisser un peu le budget. Et diminuer nos émissions de 77% d’après l’ADEME. Le bonus, c’est d’offrir des livres. Ils représentent les émissions les plus faibles, contrairement aux bijoux et aux jeux électroniques. 

On peut aussi imaginer, plutôt que d’offrir un bien supplémentaire, de faire un don à une association de protection de l’environnement, ou partager ensemble une action de solidarité.  

Pour les enfants, se développe de plus en plus « la méthode anglaise » ou « règle des 4 cadeaux ». Elle consiste à imaginer pour l’enfant 4 présents, un dont il a envie, un dont il a besoin, un qu’il peut porter, un dernier pour lire (ou s’évader). De quoi combler désirs, offrir de quoi déployer son imagination et ne pas tomber dans la surconsommation. Et par la même occasion réduire les émissions de 66%. Cette méthode nécessite de se coordonner entre parents, grands-parents, tantes et cousins, si c’est trop tôt cette année, peut-être l’an prochain !

A table

Les repas représentent 15% de nos émissions. Les plus gros émetteurs sont les desserts, principalement à cause du chocolat et du beurre, qui émettent autant que le foie gras. Une piste d’amélioration peut être de remplacer ce dernier par un poisson fumé, développer les plats au fromage, comme des feuilletés au chèvre, des risottos et finir sur une bûche glacée, plus sobre. 

Une des sources d’économie parmi les importantes restent de limiter le gaspillage alimentaire. Pas de déchets = moins d’impact sur notre environnement.  Pour être sûr d’offrir des cadeaux ou agrémenter la table en faisant vivre l’économie locale, rendez-vous au Marché de Noël.


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